«En 1995, lorsque j’étais assistante, nous avions plus de temps pour les patient·e·s», se souvient la professeure Dagmar Keller. Depuis, le nombre de patient·e·s, la pression financière et la bureaucratie ont augmenté dans les urgences universitaires, sans renfort de personnel. L’espace manque aussi, et le facteur temps reste crucial: «Nous essayons sans cesse de raccourcir la durée des processus et de réduire les temps d’attente.»
Lorsque les services d’hospitalisation sont saturés, les patient·e·s doivent attendre avant de pouvoir être admis·es. «Il est essentiel que suffisamment d’espaces et de personnel qualifié soient disponibles en médecine d’urgence», conclut la cheffe de service.
Photo de titre: Clinique Gut, St. Moritz (DR)