Robert Mardini, directeur général des HUG, l’affirme: «Il est absolument inacceptable que quiconque, au sein des HUG, subisse des propos ou actes déplacés, quels qu’ils soient, en raison de son genre ou de toute autre caractéristique personnelle.
Nous adopterons une tolérance zéro face à l’inaction et toute forme de violence, verbale ou physique sera traitée avec la plus grande fermeté dans les cas avérés. Ensemble, nous devons bâtir un environnement où chacune et chacun se sente en sécurité et valorisé.»
Les HUG ont mis en place des ressources qui permettent au personnel de dénoncer les cas de harcèlement auxquels il peut être confronté. Outre le recours la hiérarchie et le répondant ou la répondante des ressources humaines (RH), celles-ci comprennent le Service de santé au travail (SST), le groupe de protection de la personnalité (GPP) et, plus récemment, une plateforme sécurisée de lancement d’alertes, anonymes ou non.
Le GPP, constitué de deux conseillères en protection de la personnalité, juristes et psychologue de formation, est indépendant de la direction des HUG et répond au président du Conseil d’administration. Il a été créé en 2010 et est à disposition des membres du personnel qui rencontrent des difficultés dans leurs relations de travail ou qui sont témoins de situations problématiques.
En 2021, les HUG se sont dotés d’un Programme diversité, équité et inclusion (DEI) et d’une Commission de traitement des plaintes de harcèlement et discrimination (CDH) présidée par le directeur général adjoint et chargée de formuler des propositions d’actions et d’instruire les plaintes.
En 2024, les HUG ont complété ce dispositif par de nouvelles formes de sensibilisation du personnel, notamment par le théâtre, en collaboration avec Amnesty International, ainsi que par une campagne interne de sensibilisation et d’information sur les ressources à disposition.
Sur la période janvier 2023 à septembre 2024, quinze situations de harcèlement à caractère sexiste ou sexuel ont été identifiées. Tous ces cas avérés ont fait l’objet de mesures appropriées, incluant des sanctions allant jusqu’au licenciement, ou sont en cours d’investigation.
En cas d’abus, les sanctions prévues par la loi générale relative au personnel de l’administration cantonale, du pouvoir judiciaire et des établissements publics médicaux (LPAC, art. 16) s’appliquent. Entre 2023 et 2024, les HUG ont prononcé quatre blâmes et sept licenciements pour harcèlement sexuel.
Photo de titre: via Canva.com