Kinder- und Jugendpsychiatrie UPD Bern
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19. août 2025

Psychiatrie en crise

Favoriser le dépistage et les offres à bas seuil

Competence Martina Greiter

auteur

Martina Greiter

Redaktorin Competence deutsche Schweiz

martina.greiter@hplus.ch

Ces dernières années, les troubles alimentaires et affectifs, tels que les dépressions, sont en forte hausse chez les jeunes et souvent accompagnés de suicidalité. «Il est prouvé que la contagion sociale (et donc les réseaux sociaux) joue un rôle dans la survenue de ces symptômes.» C’est d’autant plus le cas, selon le prof. Michael Kaess, que «les troubles psychiques plus étroitement liés à la génétique (TDAH, psychoses …) n’ont pas augmenté.»

La stigmatisation ayant diminué, les demandes d’aide augmentent.

«Les patient·e·s admis en urgence manquent de recours en ambulatoire. Nous devons souvent les laisser sortir sans que le suivi du traitement n’ait pu être clarifié. Il faudrait remplacer les thérapies stationnaires trop tardives par un dépistage précoce et des interventions à bas seuil», ajoute le directeur de la clinique universitaire bernoise de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Photo de titre: «Les enfants et les adolescents ne peuvent pas être guéris en milieu hospitalier», déclare le prof. Michael Kaess (crédit photo: Phil Wenger).

   

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