Le passage en 2022 du modèle de délégation au modèle de prescription doit permettre d’améliorer les soins psychiatriques et psychothérapeutiques. «Cet objectif n’a pas encore pu être atteint, surtout en ce qui concerne le traitement des personnes gravement malades. Mais il est positif que l’importance de la psychothérapie psychiatrique ait été reconnue», déclare Christoph Stucki des Services psychiatriques universitaires de Berne (SPU).
Du côté des SPU, cela a entraîné une augmentation de la charge administrative pour la clientèle souffrant de maladies aiguës ou graves. Les contacts brefs, nécessaires pour ces patient·e·s, ne sont pas suffisamment rémunérés dans le modèle actuel, de même que le travail de coordination des équipes soignantes. Malgré l’abandon du modèle de délégation, la collaboration entre les psychologues-psychothérapeutes et les psychiatres n’a pas été altérée. «Nous travaillons toujours en étroite collaboration», note Christoph Stucki.
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