La santé humaine est sans aucun doute victime des changements climatiques, mais sa prise en charge est également responsable d’une partie de la crise environnementale actuelle. En Suisse, le système de santé pèse entre 5 et 8 % de l’empreinte carbone
nationale. Comment peut-on repenser les services de santé pour les rendre respectueux des limites planétaires?
L’ASSM élabore des pistes de solutions dans sa nouvelle feuille de route. Alors que des gains importants en termes d’espérance de vie et de santé globale ont été obtenus ces dernières décennies, ces progrès risquent d’être compromis par le dépassement des limites planétaires, et notamment par le dérèglement du climat et l’érosion de la biodiversité. Cela étant dit, on ne peut pas ignorer le fait que les services de santé sont-co-responsables de cette évolution. En effet, ils sont très gourmands en ressources, génèrent des déchets particulièrement polluants et produisent des gaz à effets de serre, autant d’éléments qui ont un impact négatif sur la santé humaine.
Afin de transformer ce cercle vicieux en cercle vertueux, la feuille de route intitulée «Pour des services de santé respectueux des limites planétaires» formule sept propositions qui s’articulent autour de trois objectifs:
Cette réflexion doit être conduite au niveau de la société, du système de santé, de la clinique et des infrastructures. A travers ce document, l’ASSM a pour ambition de sensibiliser les acteurs et actrices de la santé à tous les niveaux et de les inspirer dans l’élaboration d’actions concrètes et adaptées à leur contexte pour réduire leur empreinte environnementale.
Photo de titre: Bernhard Falkinger sur Pixabay